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Une dépense énergétique faible suite à une position assise ou allongée prolongée a des conséquences sur la santé physique et mentale. Voici lesquelles.

urant votre sommeil, vous êtes allongé. Ensuite, vous êtes assis dans les transports en commun ou dans votre voiture. Sur votre lieu de travail, vous passez sept heures vissé sur votre chaise devant votre ordinateur. De retour à la maison, vous lisez ou regardez la télévision sur votre canapé avant d’aller vous coucher. Résultat : vous avez très peu bougé durant la journée et êtes donc sédentaire. Pourtant, cette situation d’éveil caractérisée par une très faible dépense d’énergie serait aussi meurtrière que le tabagisme. C’est qu’a révélé une étude publiée dans la revue The Lancet. En effet, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cette addiction à la chaise serait responsable de plus de 5 millions de décès dans le monde.

Sédentarité : quelles sont les conséquences physiques et mentales ?

D’après l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (ONAPS), rester pendant des périodes prolongées et ininterrompues augmente le risque de maladies cardiovasculaires, de cholestérol, de diabète, d’obésité, d’hypertension artérielle et de troubles musculo-squelettiques. Ce comportement sédentaire accroît aussi le développement de cancers (poumons, seins, pancréas, utérus, côlon…). L’addiction à la chaise est également associée à l’anxiété, la dépression et la démence (Alzheimer, Parkinson…). « Ces effets délétères du temps passé assis sont accentués par une faible pratique d’activité physique », précise Santé publique France.

Comment faire pour être plus actif physiquement ? 

Dans une interview accordée à l’Assurance maladie, le professeur François Carré, cardiologue et président du collectif « Pour une France en forme », souligne l’importance des interruptions fréquentes du temps passé assis. « Se lever pour bouger toutes les heures, même quelques minutes, peut faire une grande différence. »

L’OMS rappelle aussi que toute activité physique, c’est-à-dire l’ensemble des mouvements du corps produits par les muscles entraînant une dépense d’énergie supérieure à celle qui est dépensée au repos, peut s’inscrire dans le cadre du travail, du sport, des loisirs ou encore du transport. Ainsi, les déplacements actifs, soit marcher, faire du vélo, monter et descendre les escaliers, et les activités domestiques, à savoir faire le ménage, bricoler ou jardiner, sont bénéfiques pour la santé, car ils font bouger le corps.

Faire du sport pour lutter contre la sédentarité

Cependant, pour contrer réellement les effets de la sédentarité, il convient de faire de l’exercice physique, par exemple avec un coach sportif. Il s’agit d’une activité physique planifiée et répétitive qui peut être souvent réalisé sans infrastructures lourdes et sans équipements spécifiques et ne répond pas à des règles de jeu, selon l’Assurance maladie. Il est ensuite possible de passer au niveau au-dessus avec du sport. C’est « une activité physique dans laquelle le participant adhère à des règles. Le sport est pratiqué le plus souvent dans des infrastructures (club, gymnase, piscine, etc.) et selon des niveaux très différents : sports de loisirs ou de compétition, sport à l’école, sport individuel ou collectif. »